mercredi 18 octobre 2006

La malédiction de naitre une fille.......

Il s'agit du titre d'un reportage de Manon Loizeau et Alexis Maranttourné en Inde, au Pakistan et en Chine. Il est diffusé sur Arte le24 octobre à 20h45 et a obtenu le prix Albert Londres 2006. Info CAPA TV documentaire "LA MALEDICTION DE NAÎTRE FILLE" prix albert londres 2006c atégorie audiovisuelle

Tourné au Pakistan, en Inde et en Chine, "La malédiction de naîtefille" est une enquête sur les "bannies", "100 millions de disparues"», soit la différence entre le nombre d'hommes et defemmes dans cette partie de l'Asie. De l'infanticide rituel dans lesprovinces pauvres du Sud de l'Inde au foeticide organisé au Pendjabet en Chine, ce documentaire permet de comprendre comment desmillions de femmes, contraintes par la société et les traditions,sont obligées de refuser la naissance et la vie à leur fille.Réalisation : Manon Loizeau et Alexis Marantdurée : 52 minutesrésuméOn les appelle les Missing Women, les femmes manquantes. Des femmes que l'on n'a pas laissé vivre ou que l'on n'a pas laissé naître. Il manquerait en Asie plus de 100 millions de petites filles.Conséquence dramatique de plusieurs siècles d'infanticide, etsurtout de l'apparition de l'échographie qui a favorisé des millions d'avortements sélectifs. En Inde, en Chine, au Pakistan les fillessont tuées à la naissance, abandonnées ou éliminées avant de venirau monde.Un meurtre silencieux. Des millions de femmes niées, invisibles. Elles n'ont pas de nom, pas de visages, pas de sépulture. Elles sont absentes. L'absence de femmes en Asie aura, à terme, des conséquencespolitiques et sociales pour le monde entier. L'augmentation drastique de la proportion des naissances masculines en Asie est unphénomène qui se développe depuis plus de vingt ans, mais aujourd'hui, il crée un déséquilibre annonciateur d'un bouleversement démographique. Dans certaines régions d'Inde et de Chine, on voit apparaître un monde sans femme…

Nous sommes allés en Inde où il y aurait de 45 millions de femmes manquantes. Nous avons rencontré des mères infanticides, ces femmesq ui ont du céder à la pression de la communauté de certains villages du sud du pays et commettre le meurtre de leur propre fille. Paroles de mères criminelles. Douleur. Nous sommes allés au nord ,au Pendjab et en Haryana, où il y a le plus de « missing women », en raison du poids des traditions et de l'accès à l'échographie qui permet d'éliminer celle dont on ne veut pas dans une société qui atoujours donné au fils la préférence. L'avortement sélectif y fait des ravages. Plusieurs millions de fœtus féminins y sont éliminés tous les ans. Nous sommes allés à Karachi, au Pakistan où, ces dernières années, le nombre d'abandons de petites filles à la naissance a décuplé en raison de la pauvreté croissante. On les retrouve souvent morte dans les fossés, les parcs ou les décharges de la ville. Enfin, nous avons filmé en Chine où, après vingt ans d'une politique de l'enfant unique, qui a poussé les familles à se séparer de leurs filles, le gouvernement tente de faire marche arrière. Les autorités ont lançé un nouveau programme, « love the girls ».Nous sommes partis à la rencontre de ceux qui se battent pour lutter contre ce problème, mais surtout nous sommes allés recueillir la parole de ces femmes, ces mères, qui ont dû renoncer à leur enfant simplement parce que c'était une fille. Des femmes qui se nient le droit d'exister en refusant de laisser naître, de laisser vivre leurs filles.

Rien que le résumé me bouleverse... Pauvre Scarlett, quand tu seras plus grande, qu'en penseras tu ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est mardi je crois. Je vais l'enregistrer... J'ai lu aussi un livre qui s'appelle 'Une Chine sans femmes' d'Isabelle Attané et qui aborde le même sujet. Pas seulement en Chine d'ailleurs. Elle parle aussi de l'Inde, du Bangladesh, de la Corée du sud etc. Tous ces pays où les filles sont manquantes...

Elise

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