lundi 14 septembre 2009

Des paysans indiens vendent leur femme pour payer leurs dettes


Article ici.

11 commentaires:

Balotine a dit…

Moi, je suis invendable !

Moushette a dit…

mais si, tu dois bien valoir une demi chèvre !

Balotine a dit…

non, mon mari il me donne, avec de l'argent en prime !

Moushette a dit…

bin il a pas le sens du bizness alors !!!

(moi le mien je l'ai mis sur ebay)

Zébuline a dit…

Bof, c'est toujours mieux que de les étouffer... D'ailleurs, il a l'air blasé le travailleur social...
Mais mon mari dit pareil que la Balotine, il paye pour se débarrasser de moi!!
Heu, dans quelle rubrique sur Ebay, le Moush?? faut voir... lol!

patraque a dit…

Moi c'est ma maman qui a dit à mon mari après notre mariage : 'on a fait tout ce qu'on a pu, à toi maintenant' et 'ni reprise, ni échangée' ;-)
Moushette, tu as eu des enchères ?

Moushette a dit…

oui zébuline comme d'hab' !

(et son mari surenchérit pour par qu'elle le gagne, mais ca elle ne sait pas, chuuuuuuuut).

;-)

Jean-Vital de Monléon a dit…

J'aime bien rire de tout et sur tout mais là pas envie...

Je comprends le desespoir, je n'ai aps envie de juger avec mon gros ventre occidental mais je me dis qu'il ya d'autres solutions peut être moins pire.

Les femmes qui disent qu'elles se prostituent car c'est leur seul moyen de faire bouillir la marmite, ça ne m'a jamais ému (si ce n'est qu'elles disent cela sans doute souvent pour ne pas avouer qu'on les a forcé !), pareil pour les hommes qui ne trouvent comme solution QUE ce sort pour leur femme ou filles !

Moushette a dit…

Je sais bien qu'avec un gros ventre rempli de hamburgers on a du mal à comprendre.

Mais bon lorsqu'on est illettré, qu'on habite au fin fond du Rajasthan, qu'on fait partie des tribus ou de la caste dont le gouvernement n'en a rien à péter et ne donne pas d'aides, on ne trouve pas bcp solutions pour régler la famine de sa famille : y a la fuite avec le suicide (la solution la plus souvent choisie), tout abandonner pour partir à la ville et vivre sous une bâche sur un pont, ou alors vendre ce qu'ils ont, cad eux même. Y a les ventes de cheveux, d'organes, les tests médicamenteux s'ils ont la "chance" de trouver à côté d'un labo.

Et puis bon, un fermier illettré du fin fond du Rajasthan dépense toute son énergie à sa survie et n'a pas de temps à perdre avec des futilités tel que l'amour pour sa femme et ses enfants. Chacun a un rôle dans la famille, certains sont plus rentables que d'autre, c'est la seule chose que voit un fermier affamé.

Il aurait tendance à vendre plus facilement une fille qu'une vache laitière car cette dernière lui ramène une grosse partie de son revenu (même sans la transformer en hamburger !).

Moi je les comprends ces pauvres gens, je comprends tout à fait comment leur désespoir et leur ignorance peuvent les faire en arriver là (comme je comprends ces femmes qui confient leurs enfants à l'adoption). Quand on n'a rien, qu'on est loin de tout, qu'on se fait démarcher par ces reseaux mafieux, que les enfants hurlent de faim tout les soirs, la solution n'est elle pas tentante ? Après tout, une p..te à Mumbai a rarement faim. Et puis elles ont des beaux saris qui brillent avec des gros bijoux pour attirer l'attention...

Le gvt indien est le grand responsable de tout ça, les paysans sont les éternels délaissés de ce pays (sauf les gros riches du Pendjab of course).

Jean-Vital de Monléon a dit…

Je sais (et je le savais) en l'écrivant que ma réfléxion était débile et indigne d'un anthropologue.

Mais en tant que midinette et féministe (scandinave) je n'ai pas pu m'empécher de réagir !!!

Les féministes (scandinaves ou américains) ont le ventre bien rempli, et il est facile de juger ceux qui sont dans la mouise. Mais même si l'illétré du Rajahstan a des circonstances atténuantes que n'a pas le gros lourd de nos pays qui tabasse femme et enfants avec régularité ou que le premier maquereau venu, je ne peux m'empêcher de réagir à la Hello Kitty quand je vois que les femmes (à cahque génération) sont dans 99% des sociétés les premières sacrifiées !

JVM la midinette qui a mangé cette semaine plus de sandwiches au pastrami et de cheesecake que de burgers

Moushette a dit…

Ouaih on peut comprendre que votre jugement soit altéré, les USA ça décolore les neurones. Quand on revient du pays des free refill, c normal qu'on ait du mal à comprendre les gargouillis du ventre du paysan rajasthanais.

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