Article Express
PARIS - Le Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) a présenté lundi une campagne publicitaire de 5 millions d'euros sur deux ans, avec le comédien Jamel Debbouze, pour inciter les patrons de petites entreprises à embaucher des personnes handicapées.
AFP/Boris Horvat
Jamel Debbouze et Tanguy du Chéné, président de l'Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées), le 9 mars 2008 à Paris
Le premier spot, qui sera diffusé sur toutes les chaînes dès le 16 mars, ironise sur les entreprises ignorant les financements disponibles pour rendre accessible un poste de travail. Le second vante les milliers de formations professionnelles spécifiques auxquelles les personnes handicapées ont droit.
Deux vagues d'annonces dans la presse écrite, en mars et novembre, ainsi qu'un site web, viseront plus particulièrement 125.000 décideurs économiques susceptibles d'utiliser ces services.
L'Agefiph a soutenu en 2008 "24.000 embauches, 80.000 formations et 3.000 créations d'entreprise", a scandé son président Tanguy du Chéné.
"Ces services ne sont pas assez connus", a renchéri Jamel Debbouze.
"J'ai la chance de faire maintenant un métier où je n'ai plus besoin de mon bras" handicapé, a expliqué le comédien, en évoquant les difficultés rencontrées dans un premier emploi, dans le commerce, après un BEP de vente.
La loi de 2005 prévoit qu'à compter du 1er janvier 2010, les entreprises n'employant pas 6% de travailleurs handicapés devront verser à l'Agefiph une contribution allant jusqu'à 1.500 fois le Smic horaire par salarié manquant.
Moushette dit : "Bravo Jamel !"
Moushette pense : "Quand on n'a qu'un bras se considère-t-on "handicapé" lorsqu'on l'a perdu à 15 ans en faisant le cacou devant un RER, ou se considère-t-on "différent" si on est né comme ça ? (je sais c super mal rédigé, mais là chuis maladeuuuu, vidée et exténuée...)
2 commentaires:
Bravo Jamel. Merci à tous ceux qui se battent pour l'accès des personnes handicapées à l'enseignement, au travail et à une vie décente. C'est pas désintéréssé...il y a mes petits loulous qui grandissent...
Pour répondre à ta question, "c'est différent, lorsque tu nais avec un handicap, tu vis avec, c'est le regard de l'autre qui te rend différent... et c'est CE regard qui est le plus difficile... Quand tu "devient handicapé que ce soit par maladie ou par accident, il faut faire le deuil de la personne autonome que tu étais et aussi faire face au regard de l'autre mais aussi à ton propre regard...
enfin, je ne vais pas te faire un court ici!!
Dans tous les cas, l'insertion dans la vie professionnelle est rarement simple...
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