Ah là la... Google Earth, Google Map, Street View, YouTube, Geoportail etc. Que ces outils gratuits sont performants pour nous faire voyager en un click. On peut faire du tourisme tout autour de la planète, ou bien retrouver des traces du passé. Qu'il est facile de mater les monuments de tourisme tel que les pyramides, le taj mahal ou la tour eiffel, l'orphelinat paumé dans la cambrousse de ses gosses (tagué par mes soins, tiens !), une ancienne maison, la résidence des vacances d'été de notre enfance, la maison craignos de son ex et de sa blonde, ou la rue où on a vomi sa première cuite d'étudiant...
Ces outils peuvent être des formidables outils de travail : prenez les cambrioleurs par exemples, ils peuvent faire les repérages de votre maison en deux clicks, le postérieur calé dans leur canapé !
Bref, tout le monde adore ces outils, et leurs utilisations peuvent être multiples.
C'est ce que raconte ce monsieur dans cet article du magazine Vanity : "A home at the end of Google Earth". Waow, ça c'est un titre accrocheur pour tous les geeks que nous sommes ! Cette histoire a fait un énooormeu buzz autour de la planète, et elle a même été reprise dans le Fig' ici.
Pour ceux qui auraient la flemme de le lire (dommage pasque cette histoire incroyable se lit aussi facilement qu'un bon magazine people dans la salle d'attente de son dentiste !), je vous la fais en bref : c'est l'histoire de Saroo, un gamin de 5 ans qui jouait avec son grand frère en Inde. Il avait l'habitude se promener avec lui sans leurs parents, prendre le train etc. Un jour Saroo fait une sieste dans une gare, et se réveille seul, son frère a disparu. Il tente de retrouver le chemin de sa maison, mais prend un mauvais train... et se retrouve à Calcutta, seul et perdu. Il est recueilli par une ONG et termine à l'orpheu ISSA (que je connais très bien !!!) et finit par se faire adopter par des australiens. Il grandit, (il vomit sa première cuite d'étudiant, mais naaaan j'rigole !!!), et se met à chercher le village où il a vécu avec sa famille de naissance avec Google Earth, grâce à une quantité de souvenirs qu'il a de sa vie d'avant. Et ô miracle, il trouve virtuellement le village sur le net! Il se rend en Inde, et à force de détails retrouve son ancienne maison et sa famille bio ! Ils se retrouvent avec grand bonheur... Et tout il est bo tout il est joli, c'est le clap du happy end.
Voilà. Quelle belle histoire, quelle chance a eu Saroo de retrouver aussi "facilement" sa famille de naissance. Je l'envie et j'aimerais bien que tous les petits runaways et enfants perdus puissent avoir cette chance.
Oui mais.
Pour moi il y a un grand MAIS. Que je vous livrerai sous forme de devinette. Y a un truc me chiffonne grave sa race dans cette histoire. Avez vous eu le même ressenti que moi (pour cela, vaut mieux lire l'article plutot que de se contenter de mon résumé assez simpliste et réducteur. Alors ??? J'attends vos avis !!! (et je vous donnerai mon impression en comm' !)
Ces outils peuvent être des formidables outils de travail : prenez les cambrioleurs par exemples, ils peuvent faire les repérages de votre maison en deux clicks, le postérieur calé dans leur canapé !
Bref, tout le monde adore ces outils, et leurs utilisations peuvent être multiples.
C'est ce que raconte ce monsieur dans cet article du magazine Vanity : "A home at the end of Google Earth". Waow, ça c'est un titre accrocheur pour tous les geeks que nous sommes ! Cette histoire a fait un énooormeu buzz autour de la planète, et elle a même été reprise dans le Fig' ici.
Pour ceux qui auraient la flemme de le lire (dommage pasque cette histoire incroyable se lit aussi facilement qu'un bon magazine people dans la salle d'attente de son dentiste !), je vous la fais en bref : c'est l'histoire de Saroo, un gamin de 5 ans qui jouait avec son grand frère en Inde. Il avait l'habitude se promener avec lui sans leurs parents, prendre le train etc. Un jour Saroo fait une sieste dans une gare, et se réveille seul, son frère a disparu. Il tente de retrouver le chemin de sa maison, mais prend un mauvais train... et se retrouve à Calcutta, seul et perdu. Il est recueilli par une ONG et termine à l'orpheu ISSA (que je connais très bien !!!) et finit par se faire adopter par des australiens. Il grandit, (il vomit sa première cuite d'étudiant, mais naaaan j'rigole !!!), et se met à chercher le village où il a vécu avec sa famille de naissance avec Google Earth, grâce à une quantité de souvenirs qu'il a de sa vie d'avant. Et ô miracle, il trouve virtuellement le village sur le net! Il se rend en Inde, et à force de détails retrouve son ancienne maison et sa famille bio ! Ils se retrouvent avec grand bonheur... Et tout il est bo tout il est joli, c'est le clap du happy end.
Voilà. Quelle belle histoire, quelle chance a eu Saroo de retrouver aussi "facilement" sa famille de naissance. Je l'envie et j'aimerais bien que tous les petits runaways et enfants perdus puissent avoir cette chance.
Oui mais.
Pour moi il y a un grand MAIS. Que je vous livrerai sous forme de devinette. Y a un truc me chiffonne grave sa race dans cette histoire. Avez vous eu le même ressenti que moi (pour cela, vaut mieux lire l'article plutot que de se contenter de mon résumé assez simpliste et réducteur. Alors ??? J'attends vos avis !!! (et je vous donnerai mon impression en comm' !)
8 commentaires:
Le fait qu'il ait été adopté sans qu'aucune recherches n'aient été entreprises pour retrouver ses parents biologiques ? En tout cas, moi ça me chiffonne. Le gamin n'a pas été abandonné, il avait 5 ans et il s'est perdu... eh ben les gamins perdus en Inde, ils sont adoptés par des australiens pas trop regardant... mouais.
pas lu l'article original, mais à ton post, même sentiment que Sammy FisherJR ci dessus...
Adopté alors que pas abandonné...
C'est plus l'âge qui me chiffonne dans cette histoire puisque des enfants non abandonnés et mis en adoption en Inde existent ( enfant perdu et bien sûr après enquête afin de retrouver la famille ).
J'ai déménagé à l'âge de huit ans et réussi à montrer à mon mari une fois " MON " quartier repéré, l'endroit ou je vivais.
Cinq ans me parait petit pour avoir tant de souvenir à moins que cet enfant avait plus que son âge en réalité lors de son adoption.
Ce que dit Mirtille me semble assez juste, au-delà des questions posées par son adoption, il y a effectivement un côté "un peu trop beau" dans cette facilité à retrouver sa maison, tel un petit Poucet de l'ère numérique... intox ?
@sammy & Céline : Cette adoption a eu lieu il y a 20-25 ans, époque où les orphelinats étaient bondés et leurs moyens d'enquêter étaient bien faibles : l'Inde est un pays où encore bien des rues n'ont pas de nom et où les maisons n'ont pas de n°. Bcp d'indiens n'ont pas de noms de famille et ne sont pas inscrits sur un registre d'état civil (ma propre mère n'a pas été inscrite à sa naissance et a un doute sur sa vraie date de naissance !). Et inutile de chercher qq'un dans les pages blanche en inde, seule un infime minorité y est inscrite ! Fort heureusement depuis ce temps là les choses ont changé, et la police et les orphelinats font des enquêtes et retrouvent les familles des enfants et les y replacent (souvent avec une aide à la famille lorqu'il s'agit de fugues, pauvreté ...). Donc ce genre de situation me semble assez improbable aujourd'hui, et peu étonnante il y a 25 ans. Donc NON, ce n'est pas la réponse.... mais ...mais....
@mirtille : bravooooo !!! tou as gagné li carrrrrrambarrr de la victoirrre ! Ta réponse s'approche de très près de la mienne. Sammy te talonne de près avec son intox.
Un phénomène assez constant chez les adoptés "pas petits" c'est leur capacité à oublier TOUT de leur vie d'avant une fois adoptés. Puis, plus tard peuvent revenir des souvenirs, surtout sous forme de flashs lorsqu'une situation rencotnrée avec leur famille adoptive les renvoit avec leur passé. Ce phénomène d'amnésie est d'autant plus fort chez les petits (4-6 ans), age du gamin australien.
Donc soit y a grosse erreur sur son age (+3 ans ???), soit y a cachalot sous gravier... Car comment peut on se souvenir du temps passé dans un train lorsqu'on a 5 ans et estimer la distance parcouru à partir de cela ? Et avoir autant de souvenirs de "landmarks" de son passé ? Certes, il peut y avoir un miracle (la chance de trouver au pif sur google earth) ou bien une mémoire exceptionnelle et non amnésique d'un gamin qui ressasse sans cesse ses souvenirs depuis qu'il est perdu. Mais franchement, je trouve cela bcp trop détaillé à mon goût pour être réaliste.
Alors oui, je me demande si cette histoire n'a pas été légèrement voire lourdement romancée ?! Mais peut être qu'il y a une part de vrai, et sûrement bcp de chance pour ce jeune homme d'avoir pu retrouver sa famille bio.
En tout cas, j'ai hate d'en causer avec la directrice de l'orphelinat, pour avoir son avis sur l'histoire !!
Bonjour,
C'est la première chose à laquelle j'ai pensé suite à ta remarque, le temps passé endormi dans le train, tout ça sans savoir lire ni compter. Et une autre chose, c'est la conclusion, il était rassuré que ni son frère ni sa mère ne l'aient abandonné...
Merci pour cette histoire tout de même, ça peut donner des idées.
Virginie
A propos des souvenirs liés à des événements marquants, lire l'évocation des souvenirs très précis de Boris Cyrulnik, arrêté par la gestapo à l'âge de 6ans à peine par ex:
http://lancelot-d-oslo.over-blog.com/article-29690469.html
ou http://aproposdelivres.canalblog.com/archives/2010/10/22/19376861.html
A propos de l'histoire de "Saroo": le buzz est parti en avril dernier d'une émission radio de type "témoignage" sur BBC World Service (2nd invité,à écouter à partir de la 15ème mn)
http://www.bbc.co.uk/radio/player/p00q89x7, qui a fait l'objet le surlendemain par un article de BBCNews http://www.bbc.co.uk/news/magazine-17693816, avant d'être repris dans d'autres journaux, en GB, en Inde et aux 4 coins du monde, jusqu'à la France récemment, et en retour par les magazines de type Vanity Fair.Et Saroo a déjà été démarché pour l'achat des droits de son histoire. Donc film à venir...
A propos de ce genre d'histoire, entre il y a 25 ans et maintenant je ne vois pas bp de différence. Il y a 25 ans les BONS orphelinats et ONG s'occupant des enfants des rues savaient déjà rechercher les parents des enfants perdus (radio, journaux et même émission tv dont m'a parlé une pionnière) et ces histoires arrivent encore...j'en sais qqch puisque l'histoire de ma 2ème fille est quasi identique à celle de Saroo et ses souvenirs "géographiques" très précis 4 ans après l'événement, et du même type de ceux de Saroo.(c'est pour cela qu'une amie anglaise m'a immédiatement alertée après avoir entendu cette histoire) Comme lui elle ne connaissait ni le nom de ses parents, ni le nom de son village, ni son âge..et comme lui elle pourra peut-être un jour remonter les lignes de chemin de fer qui mènent à la ville dans laquelle elle a erré après un long voyage en train...BF
@BF, c'est tout ce que je lui souhaite à ta fille !
Mais je te confirme que je constate bcp d'amnésies chez les adoptés, surtout dans le cas des abandons, et qui peuvent revenir partiellement sous forme de flashs. Peut être que les enfants "perdus" ont moins de phénomènes d'amnésie que les autres, c'est peut être une possibilité ? Je constate aussi que le vide de l'amnésie peut être remplacée par des souvenirs fictifs, mélanges de fantasmes, rêves, cauchemards (ou dessins animés vu à la télé, j'ai eu le cas !!!). Mais bon ton témoignage contre balance mon opinion, et comme pour tout dans l'adoption, ne pas généraliser hein comme dirait l'autre...
En tout cas ce sujet de la mémoire, des amnésies ou non dans l'adoption, est un sujet passionnant que j'adorerais explorer (côté adoptés) sous forme de confs ou lectures.
Pour en revenir au cas de saroo, je trouve miraculeux qu'il ait pu évaluer la distance entre calcutta et son temps de trajet en train, à un age où le temps n'a pas de sens du temps. 900 bornes de calcutta, ça fait un sacré périmètre !! Je pense qu'il y a surement une grosse part de vrai dans cette histoire, beaucoup mais alors bcp de chance et d'acharnement d'avoir retrouvé (aussi lié au fait que les indices comme un barrage avec une cascade, ce n'est pas commun en Inde !), et peut être que saroo avait plus que 5 ans à l'époque des faits. Quant à ton commentaire sur les "BONS" orphelinats, (sous entendant donc que celui là est mauvais ???), je ne partage pas du tout ton avis, surtout parce que celui là je le connais bien, menfin chacun est libre de penser ce qu'il veut ;-) !
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